Témoignages


• Pierre Paccard, Président honoraire de la Fonderie PACCARD
«Pour ma part, je soutiens ce projet car je trouve qu’il est toujours regrettable de voir une église détruite ou désacralisée, surtout s’il existe une solution rationnelle et constructive de la maintenir au culte. Qui plus est, comme beaucoup d'Annéciens, je suis très attaché à ce que l’église des Capucins représente pour la ville d’Annecy. Sans compter que la Fonderie PACCARD doit une partie de son rayonnement international à celui des Capucins savoyards, dont on peut, en quelque sorte, suivre l’essor au XIXème siècle «à la trace» : en effet, partout où les Capucins savoyards ont créé des missions (Madagascar, Seychelles, Afrique, Inde... etc), ils ont installé des cloches...Paccard».

Les témoignages ci-dessous sont extraits du documentaire «Quand les églises
reprennent vie», disponible en DVD.

Louis Pottier, Président de l’Association Sauvegarde des Chapelles
du Pays Malouin
«En fin de compte, la chapelle revit. Moi je crois que c’est ce qui est important
car enfin, le but, pour moi, et pour les braves soeurs - qui
étaient acculées : effectivement la chapelle aurait pu, plus ou moins (et
plutôt plus que moins) disparaître - est atteint. Elle revit, la messe y est
dite... alors...»


 
Pierre Gratalou, Maire de Saint-Chef
«Des associations se sont donc servies de cette église pour leurs activités.
Le temps passant, ces associations sont tombées en désuétude et
ont commencé à louer le bâtiment pour des bals, et puis parfois à des
gens parfois pas très intéressants et en tant que maire, j’avais des échos
qu’il s’y passait des choses pas très «catholiques» dirons-nous. J’ai donc
décidé de la faire fermer... jusqu’à ce que la Fraternité Saint Pie X propose
de racheter les lieux. J’ai pensé à ce moment-là que ce serait une
très bonne chose que cette église revienne à ses véritables origines, c’est
à dire au culte, et même au culte tel qu’on le pratiquait lorsqu’elle avait
été définitivement fermée. (...) On a tous conclu à cette solution, qu’il
valait bien mieux qu’elle soit affectée à un culte - même si ce n’est pas le
culte auquel nous avons l’habitude, plutôt que de rester, ou fermée, ou
bien alors à d’autres usages qui n’étaient pas conformes à ses origines».

Jean-Michel Sanchez, Historien de l’Art, chargé de cours à
l’Université d’Aix Marseille et organiste de l’église de la Mission
de France.
«Nous avons toujours eu d’excellentes relations avec la municipalité marseillaise.
Il faut dire que tous les élus ont pu se rendre compte que nous
prenons grand soin des lieux et surtout que nous utilisons les lieux avec
beaucoup de dignité. C’est à dire que ces lieux ont été construits pour
une certaine liturgie et nous continuons à utiliser ces mêmes lieux».

Philippe Marini, Sénateur-Maire de Compiègne
«Le premier intérêt pour la ville de Compiègne était de donner une utilisation
conforme à sa nature et à son esprit, à cet édifice qui était, sans
activité, désaffecté, de fait, et dont les paroisses de Compiègne n’avaient
pas besoin».
«Les activités de la Fraternité se déroulent de manière tout à fait normale.
Il n’y a aucune nuisance particulière pour le voisinage. Tout cela
se déroule dans l’ordre et dans l’harmonie... Bref, la question ne soulève
vraiment aucune difficulté».


Exemples de "sauvetages" d'églises :


Saint-Malo, Chapelle Sainte-Anne, édifice du début du
XVIIIème siècle.
Les soeurs Picpus ont occupé les lieux à partir de 1835. La
chapelle faisait alors partie d’un couvent. En proie à des
difficultés financières, les soeurs décident de vendre en 1993. Les
promoteurs se précipitent sur l’occasion et le sort réservé à la
chapelle semble se dessiner : on envisage la destruction.
Cependant, un mouvement populaire, ému par cette perspective,
décide de sauver la chapelle de la destruction.
L’Association Sauvegarde des Chapelles du Pays Malouin
recueille la signature de 2350 personnes souhaitant que la
chapelle ne soit pas détruite. Le projet de destruction est
alors abandonné, une maison médicalisée et des logements
sont construits sur l’emplacement du couvent, tandis que la
chapelle est rendue au culte catholique traditionnel.


Chapelle Sainte-Anne avant travaux

Chapelle Sainte-Anne (Saint-Malo) avant travaux…



Chapelle Sainte-Anne après travaux

…et après travaux !


Thouars, Église collégiale de Notre-Dame des Anges,
classée Monument Historique.
Le bâtiment, unique en son genre en France, fut longtemps
peu utilisé au culte, devenant même, dans les années 50, un
local à vélos ! Au milieu des années 80, le propriétaire en fait
don à la Fraternité Saint Pie X. Depuis, l’église a retrouvé sa
fonction première.


Collégiale Notre-Dame des Anges (Thouars)




Église de Chamont, commune de Saint-Chef dans le
Dauphiné.
L’église fut construite vers 1870 par les habitants de Chamont
eux-mêmes. La donation du terrain sur lequel fut construite
l’église n’ayant pas fait l’objet d’un acte notarié, les héritiers
exigent de récupérer les terres : l’église est fermée pour plusieurs
décennies. Rachetée par la Fraternité Saint Pie X en
1999, elle a été entièrement rénovée.


Église de Chamont

Avant travaux…

Après travaux…

Église de Chamont



Et aussi :
COMPIÈGNE / BOULOGNE SUR MER / NICE / SAINTES /
SAINT-QUENTIN / TOURS / VERSAILLES ...

autant d’exemples de sauvetages réalisés
en bonne intelligence avec
les municipalités

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